“Cantus Trini Caeruli”

 

(a poem in process)

for Elizabeth Orlando

 

I.  BLUES MAN BLUES

The blues man,
he play bad.

So bad he make his momma cry
when the offer come in from Memphis
to play the Blue Moon Saloon
on Thursdays,
Fridays,
Saturdays.

But he go anyway.

That way a blues man be,
he say,

that way we be.

A blues man,
he gotta break his momma’s heart—

For practice.

 

II.  JEU DU JAZZ BLEU

C’est toujours la même chanson:
“C’était du beau jeu, mon petit jouet,
       joue-le encore une fois,
       si seulement pour moi.”

Mais je ne fatigue pas un poisson mort.
Une fois, c’est tout;
deux fois, ce que ça pue.

Je joue gros jeu, je dis,
si tu veux l’entendre deux fois,
achète un disque.

Oui, je suis dur.
Je dois être.
Regarde cette salle obscure,
vois la fumée;
pareil que Monmartre à minuit, c’est bleu.

Mais il n’y a pas de fumée sans feu.

Feu est dur, comme moi.
Feu ne brûle jamais le même deux fois.
Ce n’est pas un jeu quand je joue
parce que je suis brûlant, pas bleue comme toi.

Bon, l’entracte se termine,
il est temps de travailler,
le moment viendra de flamber.

Regarde,

Et quand je suis des cendres,
viens jouer de mon cor.
Mets le feu à quelqu’un,
juste une fois.

mais pas encore.

 

III.  BALADA ALZANDOSE EN AZUL

El hombre con la guitarra azul,
toca,
canta,
remonta el vuelo.

Las canciones se alzan arriba de la belleza.

Cerca del sol,
porque canta a la luz del sol;
cerca de la luna,
porque canta a la luz de ella.

El guitarrista con la guitarra azul
incluso canta a la luz de la sombra,

porque es ciego.

Tocando,
cantando,
remontando,

en veulo sin estorbo,
cercando todo,

desaperece.

 

—Christopher

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